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Petite épistémologie de la créativité - première partie

(Sous-titre provisoire: De la contrainte nécessaire.) Une des choses qui font de l’Homme un être vraiment étonnant est sa capacité à in...

vendredi 19 juillet 2013

Le temps d'un voyage

Juste un mot pour dire que ça arrive...
Quoi donc? Un prochain article pardi!

J'ai quatre réflexions en cours en ce moment sur des sujets très éloignés les uns des autres, à première vue:
- les voyages dans le temps
- la sapiosexualité
- la mort
- la vérité quantique

Je laisse se faire la réduction du paquet d'ondes pour voir laquelle prendra forme en premier.

En parallèle (un cinquième parallèle), je lis des trucs sur l'infini mathématique et à cette occasion, je recommande fortement et une fois de plus la collection de bouquins du "Monde est mathématique". Le prochain portera sur la créativité et sur ce qui constitue un esprit mathématique...

Il est vrai que je défends l'idée d'une réflexion "transversale", il n'est donc pas étonnant que des sujets aussi éloignés les uns des autres se nourrissent mutuellement...

En attendant le prochain article, on peut partager quelques idées sur www.shantee-bellefleur.com!
A lire ou à relire :
Les portes de la perceptions
Correspondances
Maths et harmonie
Impressions en trois dimensions
Foi et religion
Charité
Etc...

jeudi 4 juillet 2013

Physique: point sur mes questions

Electrodynamique quantique (QED) : modèle standard de la physique des particules, théorie des champs.
Prend en compte 3 des 4 interactions fondamentales : nucléaire forte, nucléaire faible et électromagnétisme, pas la gravitation. Recherche d’une GUT, théorie unifiée.

Quel est le principe d’une force : est-il de soumettre des entités à un changement de mouvement, plus communément appelé attraction ou répulsion ? Toute force peut-elle être entendue comme un facteur d’attraction, de répulsion, d’équilibre, de cohésion ? (auquel cas la question de la neutralité et de la neutralisation est intéressante mais je ne la pose pas içi)
Je veux comprendre en quoi ces quatre interactions sont intuitivement unifiées, il me semble que c’est dans la nature même de ce qu’on appelle « interaction », force ou énergie…
Une force est-elle fondamentalement autre qu’une énergie, ou bien les deux concepts sont-ils « équivalents »… Peuvent-ils être physiquement différents (formalisation différente de la force et de l’énergie) et être philosophiquement équivalents, une seule et même chose ?
Si on considère qu’une force, plus précisément un champ de force, entraine une modification de la configuration de champs et d’entités soumises à son influence, cela est-il vrai pour les quatre interactions ? Pouvons-nous synthétiser ainsi le principe d’interaction ?
Si oui, ou si « en quelques sortes », est-il possible de formaliser ce qu’on conçoit comme étant par exemple une attraction dans un espace mathématique abstrait dit de Hilbert (si « en quelques sortes », alors cette formalisation fait-elle intervenir une symétrie ?) je pousse un peu dans la spéculation, c’est risqué mais je prends le risque…
Symétrie : intuitivement, on sent que toute chose est relative à une autre, le haut par rapport au bas, le plus par rapport au moins, etc, et toute définition classique d’un concept est une mise en relation de ce concept à un autre, dans une configuration causale. La relativité des choses les unes par rapport aux autres semble impliquer des rapports de symétrie complexes. Ensuite, dans tout ce que j’ai pu lire, j’ai partout croisé le terme de symétrie sous diverses acceptions. J’appréhende le concept de symétrie non pas tel que nous le présente le sens commun mais davantage dans une acception mathématique générale.

Est-il pertinent de considérer que tout type d’interaction est fondamentalement l’expression d’un rapport de symétrie, aussi complexe soit-il ? Sans vouloir comprendre ce que cela veut dire, est-il simplement pertinent de placer la « question de la symétrie » au fondement de toute interaction, de toute répétition, cycle ou fréquence, de tout équilibre ou cohésion, donc de toute configuration ?

D’après E= mc2, la matière en mouvement crée de l’énergie. Ensuite, en commutant les termes de la relation – en respectant une logique de symétrie-, on peut dire que la matière « est » de l’énergie
soumise à une dynamique particulière (m= E/ c2). Cela veut-il dire que toute entité « matérielle » (discrète) à nos yeux, n’est autre qu’une densité d’énergie, une configuration de champs de force en interaction ?
Si la nature nous apparait discrète, est-ce parce que les champs de force s’organisent les uns les autres dans des configurations qui créent des « barrières de potentiel » ? Barrières qui, théoriquement, ne sont pas infranchissables mais qui maintiennent un « équilibre », une harmonie dans les interactions ? une cohésion interactive… (j’extrapole depuis la théorie de l’effet tunnel entre autre : cela fait-il sens ?)
Certaines configurations de champ sont alors plus « denses » et à nos yeux, nous percevons des entités discrètes, de la « matière » sous différentes formes. D’autres configurations de champs rendraient alors compte de différents phénomènes de nature, à nos yeux, ondulatoire. Cela fait-il sens ?
Peut-on postuler qu’il existe différents types de matière, dans le sens de différentes manifestations ou formes d’énergie, nous étant pour certaines ou la plupart, non-appréhendées, qui rendraient compte, par exemple, mettons, de la nature du vivant, de la nature de la pensée …?
Autrement dit, est-il légitime de concevoir que les différentes formes de la matière (dite vivante, végétale, gazeuse, solide, liquide) soient fondamentalement des configurations d’entités énergétiques, en admettant que l’énergie soit encore fondamentalement incomprise et que ses formes ne nous soient pas toutes facilement données à percevoir? (d’où des manifestations dites paranormales) En ce sens, la pensée pourrait-elle être une forme d’énergie… ?
En gros, tous les phénomènes physiques (tous les phénomènes que nous étudions) ne sont-il qu’une question d’énergie ? Ne sont-ils qu’une question de rapport de « forces » ? D’interactions de champs ?
L’énergie, aussi incroyablement riche de sens que soit ce concept, peut-elle être appréhendée comme étant le concept fondamental de notre réalité physique?
Encore un point sur l’énergie :
Est-il légitime de concevoir que ce que nous désignons sous les concepts d’information, force et énergie, soient fondamentalement une seule et même chose, en admettant que nous les différencions pour des raisons pratiques de manipulation.
Peut-on concevoir que toute interaction de champs de force ou d’énergie soit équivalente à un échange, un partage d’information ?
(Je me souviens avoir vu en cours d’économie, une application du principe d’entropie à l’échange d’informations entre acteurs, et j’avais trouvé cette application extrêmement pertinente)
PS : On retrouve le terme « fondamentalement » trois fois par ligne, comme s’il y avait pénurie de vocabulaire à ce niveau de réflexion… tout comme l’oxygène se raréfie avec l’altitude… quand on tente de deviner le fond des choses, qu’il n’y a rien d’autre que le fond, eh bien il n’y a plus d’autres mots que notre « fondamental ». Je suis peut-être fondamentaliste…