Hommage à Henri Fertet, alias Emile
702, résistant pendant la seconde guerre mondiale et mort fusillé à
l'âge de 16 ans le 26 septembre 1943. Il a été reconnu à titre posthume par le
Général de Gaulle comme faisant partie de cette fraternité
discrête appelée l'Ordre de la Libération. Peu de temps
avant de mourir, peut-être quelques dizaines de minutes à peine, le
jeune Henri écrit une lettre à ses parents dans laquelle il parle
de courage face à la mort, de l'espoir qu'il entretient envers la
cause résistante, de la nécessité de continuer le combat, de
continuer à vivre. Dans cette dernière lettre, le jeune homme
déclare à ses parents un amour filial d'une éclatante pureté,
montrant qu' une réalité tragique ( quoi de plus tragique que la
guerre et de plus réel que la mort ? ) débarrasse souvent et
précocement un cœur jeune des atermoiements de son insouciance, pour
lui révéler une vérité sans âge.
Retrouvez la lecture de cette lettre
dans cette brève émission de France Culture : "La vie moderne" et dans l'ouvrage « Les Compagnons de l'Aube –
Archives inédites des Compagnons de la Libération. » de
Guillaume Piketty et Vladimir Trouplin.
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