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Petite épistémologie de la créativité - première partie

(Sous-titre provisoire: De la contrainte nécessaire.) Une des choses qui font de l’Homme un être vraiment étonnant est sa capacité à in...

dimanche 7 mai 2017

Extrait: l'Ecosophie, par Lil Kaitesi

"Petit manifeste pour une écologie spirituelle.

Écosophie signifie « sagesse de l’environnement » ou « sagesse de la nature ». 

Cette approche part de l’idée que la nature est suffisamment intelligente pour se régénérer elle-même et que, par ailleurs, l’homme aurait beaucoup à en apprendre sur sa vie sociale. 

L’écologie, au contraire, affirme que la nature est faible et qu’elle dépérit si on ne la protège pas. Forts des calculs et analyses effectués par les laboratoires, les scientifiques s’affairent à aménager des territoires « préservés » mais, en réalité, ils ne font que compliquer la situation, aseptiser des espaces et éradiquer des espèces qui chacune ont un rôle dans le monde naturel. Quoique reconnaissant la dépendance de l’homme vis-à-vis de la biosphère, l’écologiste garde au fond de lui l’idée cartésienne que la nature lui est éternellement étrangère, tandis que l’écosophe souffre de cet état des choses, sachant que son aliénation à la nature extérieure est un indicateur du fait qu’il ne connaît plus sa nature intérieure. Si le militant « vert » s’agite pour sauver quelques arpents de forêt, l’écosophe, lui, sait que tant que l’homme sera déconnecté de la nature, il continuera à la détruire. 
L’écologie procède d’une volonté de démonstration de la toute-puissance de l’homme, de sa capacité à faire face à toute situation grâce à son intelligence, à ses technologies et à ses institutions mondiales. En se dirigeant vers un totalitarisme vert. 

À l’opposé, l’écosophe a confiance dans les puissances de la nature qui ont permis à l’humanité de vivre ses expériences sur Terre. En cessant de se prendre pour Dieu, en s’ouvrant à nouveau aux mystères de l’univers, l’écosophe redécouvre un formidable espace de liberté où il peut reprendre le chemin vers la source de toutes choses.

Réalisons-nous à quel point la destruction de la nature est en train de nous transformer, en tant qu’individus et en tant que société ? Pouvons-nous encore imaginer la conscience qu’avaient les hommes, voilà seulement quelques siècles ? Les hommes ont oublié comment dialoguer avec l’Autre Monde, celui des arbres, des animaux et... des hommes. Alors, quand la question écologique leur vient finalement à l’esprit, ils ne savent comment résoudre un problème qui masque une crise métaphysique profonde à laquelle on ose à peine penser. Nous ne savons plus dans quel monde nous sommes, ni dans quel monde nous voulons vivre. L’écosophie est née du constat que la surenchère de technologie et de consommation a non seulement désertifié nos campagnes, mais a aussi et surtout desséché nos vies. Chaque arbre coupé nous déracine un peu plus de notre être profond. Il ne tient qu’à nous d’ouvrir notre cœur, afin qu’il soit à nouveau irrigué par la sagesse éternelle de la nature. Seul un changement en nous-mêmes pourra changer les choses hors de nous."

Le texte de cette jeune femme trentenaire, Lil Kaitesi, m'a énormément touchée. Il sonne très juste....
On peut retrouver ce texte dans un ouvrage de type hermétique ( dans les deux sens du terme! Aussi bien dans le sens "inscrit dans la ligne de pensée d'Hermès trismégiste", que dans le sens où il faut avoir quelques bases gnostiques* pour profiter plus pleinement de ce texte, sinon il ne pénètre pas la conscience!) :

Lil Kaitesi, "Merkavah".

Base gnostique : l'idée c'est d'avoir pris conscience d'une manière ou d'une autre, qu'il existe sur terre une connaissance très particulière, de type universelle, qui s'est "incarnée" sous des visages culturels différents en fonction des régions du globe, ce depuis l'aube de l'humanité, et que sous ces visages différents, (Tao, Ayurvéda, Christ, Bouddhisme, Unani Tibb, Chamanisme...)  le message est le même.

L'écosophie ici présentée est une formulation moderne d'une sagesse immémoriale, pilier de ce qu'on appelle aussi parfois la Tradition Primordiale.

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