A la Une

Petite épistémologie de la créativité - première partie

(Sous-titre provisoire: De la contrainte nécessaire.) Une des choses qui font de l’Homme un être vraiment étonnant est sa capacité à in...

lundi 5 novembre 2012

La noblesse de la simplicité

Dans un monde où la quête d'une soi-disant facilité du quotidien nous mène à développer des technologies toujours plus performantes, dans la communication et l'accès à l'information, dans l'ergonomie des objets, dans l'instantanéité et la dématérialisation des échanges;
Dans un monde où la rentabilisation de son existence est devenue le paradigme de la réussite personnelle, par la virtualisation des rencontres et la recherche de reconnaissance de ses semblables;
Dans un monde hypocrite qui cherche "officiellement" le bonheur et le bien-être pour le plus grand nombre et qui ne répond qu'aux demandes d'un petit nombre puisque c'est "officieusement" le résultat escompté;
Dans un monde qui détruit son environnement non plus par ignorance des conséquences mais par inconscience et inertie, peut-être par désintérêt;

un malaise grandit.

De plus en plus de citoyens se posent des questions et ne comprennent plus après quoi l'on court aussi éperdument, devant quoi l'on fuie aussi indignement.
Autant d'agitation ne peut que refléter une absence de sérénité.

Les spiritualités prennent le pas sur les idéologies, les intégrismes se cristallisent, les pierres, jetées de part et d'autres, retombent en tas informes et barricades au lieu de créer des sentiers et édifier de l'inédit.
Les communautés se posent en s'opposant. Les regards, toujours, accusateurs ou inquiets, cherchent d'autres regards et délaissent le paysage environnant.
Ils n'y a pas que les hommes sur terre!

Alors de plus en plus, des voies s'élèvent et revendiquent un éveil au bon sens. Le bon sens du respect de la nature et du vivant qui nous entoure.

Nombreux les rassemblés sur la place pour observer un feu d'artifice. Ravies les paires d'yeux  fixant l'horizon incandescent d'un coucher de soleil. Serein qui consacre une heure de sa journée à un effort physique juste pour l'effort. Heureux qui travaille la terre, le bois, la pierre. Heureux celui qui "cultive son jardin" candidement.

Pour un autre monde, un monde souhaité, un monde souhaitable, développons le bon sens, reconnaissons la noblesse des choses simples sans lesquelles nous ne pouvons continuer à vivre. C'est par là qu'il faut commencer.






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire