Qu’est-ce
que Dieu ?
Dieu
est un tiroir.
Dieu
est un concept tiroir dans lequel il serait opportun d’aller fouiner, pour voir
un peu ce que l’on y trouve.
De
nos jours, il est vrai que le terme Dieu ne veut plus dire grand-chose, trop de
divergences de point de vue sont regroupées sous ces quatre lettres.
Les
athées rejettent l'idée d'un Dieu, en plus de rejeter l’institution ecclésiastique,
et de ce fait ils rejettent toutes les nuances spirituelles qui accompagnent la
question métaphysique « qu’y-a-t-il au-delà du monde
tangible ? ». Les agnostiques doutent, inconfortablement assis entre deux chaises...
Il
apparaît que de nos jours, dans nos sociétés, notre approche de Dieu soit façonnée par de nombreux concepts dépassés, anachroniques et soit
source de tensions plus que d’apaisement, sans omettre une certaine confusion.
Bref,
retroussons nos manches.
C’est vrai qu’au moment de s’y mettre, il y a toujours une dernière
petite chose, quelque chose d’indispensable à faire avant, comme reprendre une
tasse de café, regarder le dernier bulletin d’info sur BFMTV, réorganiser sa
penderie de fond en comble. Et puis il faut se lancer. Il serait dommage de
s’arrêter à l’incroyable imbroglio de complexité inextricable que ces questions
cachent !
Armons-nous de bonne volonté, d’enthousiasme et
d’optimisme…
1 – La substance
Qu’est-ce
que Dieu ?
De
manière synthétique, on peut proposer plusieurs acceptations de l’idée de Dieu.
Dans
les religions monothéistes et polythéistes, on l’envisage comme un être un peu
à notre image. Qu’il s’agisse de Zeus, Jupiter, Dieu le Père, on le conçoit
comme un être parfait, idéal et transcendant.
Les
philosophies panthéistes et les spiritualités animistes en ont une autre
conception.
Le
panthéisme propose une conception immanente d’un dieu présent en toute chose
existant dans la nature. Il est l’ordre des choses et se manifeste, par exemple,
à travers les lois de la physique. Dieu est une substance, un fluide, un
intellect et n’a déjà plus rien à voir avec la figure paternelle qu’on lui
attribue autrement.
L’animisme
propose de considérer que toute chose vivante dans la nature a conscience
d’être. Par exemple, des esprits mystiques possèdent les êtres et toute matière
composant le monde tangible. Ces esprits sont supposés agir sur le monde
tangible en fonction de cultes qui leur sont dédiés pour les apaiser.
Alors, Dieu est-il un vieil homme habitant les
cieux ? Le père de nos pères, créateur et transcendant ? Un grand
architecte ou un grand horloger ? Le moteur premier ? Est-il un fluide, un plan, un canevas, une
règle, un dogme, une évidence ?
Face à ces
conceptions, les postures idéologiques et intellectuelles sont nombreuses et
l’on pourrait consacrer une vie entière à les recenser toutes.
Parmi ces
postures intellectuelles, l’athéisme et le déisme sont intéressantes.
L’athéisme est
une théorie : c’est la croyance en la non-existence du dieu monothéiste ou
panthéiste, en quelque dieu que ce soit. La raison refuse de considérer ce
qu’elle ne peut expliquer. Il n’y a pas de « foi » qui s’y substitue.
Il n’y a rien au-delà de ce qui « est ».
Le déisme
consiste à croire en un dieu, un moteur premier, un grand architecte. C’est une
position philosophique qui vise à se détacher de la religion pour ne garder que
l’existence du dieu ordonnateur. Voltaire en est un des plus grands tenants.
Il
critique vertement la religion catholique :
« tant
qu’il y aura des fripons et des imbéciles, il y aura des religions. La nôtre
est sans contredit la plus ridicule, la plus absurde et la plus sanguinaire qui
ait jamais infecté le monde » (Lettre à Frédéric II, Roi de Prusse, datée
du 5 janvier 1767).
tout en
croyant en Dieu:
"Je meurs en adorant Dieu, en aimant mes amis, en ne haïssant pas mes ennemis et en détestant la superstition." (Lettre à son secrétaire Wagnière, datée du 28 mars 1778).
Toutes ces définitions, ces théories, ces convictions ne nous apprennent en fait pas grand chose. Il ne s’agit pas de choisir sa croyance parmi plusieurs propositions que l’on trouverait sur un grand catalogue.
"Je meurs en adorant Dieu, en aimant mes amis, en ne haïssant pas mes ennemis et en détestant la superstition." (Lettre à son secrétaire Wagnière, datée du 28 mars 1778).
Toutes ces définitions, ces théories, ces convictions ne nous apprennent en fait pas grand chose. Il ne s’agit pas de choisir sa croyance parmi plusieurs propositions que l’on trouverait sur un grand catalogue.
Dans un premier temps, il s’agit de comprendre pourquoi il
y a toutes ces croyances.
Pourquoi
Dieu ? Pourquoi avons-nous ressenti le besoin d’imaginer tant de visages
et de comportements autour de cette substance ?
Si l’on se
place du point de vue de la question de notre "Origine" ("d'où vient-on ?", le « point de
départ » de la vie, de l’univers...) on peut considérer que Dieu est à l'Origine, que Dieu est l'Origine. Pourquoi pas. C'est la théorie créationniste qui exagère sans doute un peu en niant les plus grandes avancées de la connaissance: pour les tenants de cette théorie, Dieu a créé le monde il y a 6000 ans et l'homme a toujours été tel qu'il est - opposition à la théorie de l'évolution de Darwin et plus prosaïquement, opposition à l'idée que l'homme descende du singe.
En fait, il apparaît que la question de l'Origine, nous ramène davantage à la question de notre perception du temps ; ainsi nous pouvons remonter à 10-42 secondes après le « Big Bang » théorique. L'histoire de l'Univers a commencé 10-42 secondes après de Big Bang. Avant cela, le temps-même, l'espace et la matière "n'existaitent" pas. Il est probable que ce qu’il y a au-delà de cette limite (qu'on appelle le Mur de Planck) remette en cause notre conception du temps et son petit frère Principe de causalité. Mais c'est là un autre débat. Pour comprendre "pourquoi Dieu", ce n’est pas du point de vue de l'Origine qu’il faut regarder.
En fait, il apparaît que la question de l'Origine, nous ramène davantage à la question de notre perception du temps ; ainsi nous pouvons remonter à 10-42 secondes après le « Big Bang » théorique. L'histoire de l'Univers a commencé 10-42 secondes après de Big Bang. Avant cela, le temps-même, l'espace et la matière "n'existaitent" pas. Il est probable que ce qu’il y a au-delà de cette limite (qu'on appelle le Mur de Planck) remette en cause notre conception du temps et son petit frère Principe de causalité. Mais c'est là un autre débat. Pour comprendre "pourquoi Dieu", ce n’est pas du point de vue de l'Origine qu’il faut regarder.
2- La foi face au principe religieux
Qu’est-ce
que la foi ?
La
foi naît probablement d’une confrontation.
Cette
confrontation provient d’une incompatibilité a priori entre notre raison, notre
rationalité, notre logique, notre faculté d’interprétation du monde d’une part,
et d’autre part, notre intuition qui se manifeste à travers des sensations ineffables.
De
cette confrontation naît la foi qui commence là où s’arrête la raison et qui
s’accommode de ces sensations intuitives ineffables.
En gros,
nous avons l’intuition qu’il y a quelque chose autour de nous, avant nous,
après nous, nous avons l’intuition d’une origine première et nous avons l’intuition
que les choses suivent un ordre, respectent des principes –que la raison étudie
– nous avons l’intuition qu’il existe quelque chose entre le hasard et la
fatalité. Cependant notre raison est
impuissante à confirmer ou infirmer cette intuition. Encore moins à lui donner
un contenu.
Nous
reviendrons plus loin sur l’« intuition primordiale ».
Il existe en
psychologie, une théorie très intéressante. Elle se place au niveau individuel
mais on peut –soyons fous- extrapoler le processus au niveau collectif.
La théorie
des « modes de réduction de la dissonance cognitive [i]»
explique comment un individu fabrique, bricole, mentalement, inconsciemment une explication légitime à une situation qui
ne correspond pas à ce qu’il attendait, souhaitait, prévoyait, pensait ;
une situation qui entre en contradiction avec ce qu’il comprend, interprète.
A l’échelle
de la collectivité, pour créer un ordre et donner du sens, il a fallu tenter de
résoudre le dilemme entre ‘intuition de quelque chose’ et ‘absence de toute
preuve de ce quelque chose’. On s’est bricolé des croyances, des réponses pour
« faire tenir debout » notre réalité.
Une fois que
des réponses ont été proposées, on a établi le principe religieux.
Le
principe religieux ?
Donner
du sens, établir un ordre, voilà pourquoi la religion existe.
En
fonction d’une croyance, d’une « explication » métaphysique, on
construit des règles qu’il faut suivre pour être bien. A
travers cette croyance, on cherche le fondement du bien, du beau, du juste, de
l’éthique et de la morale.
Les
religions construisent des dogmes, des rituels qui permettent aux disciples de
s’attirer les bonne grâces du tout puissant, de donner un sens à leur existence,
éventuellement de se garantir un avenir post mortem délicieux.
Généralement,
dans les religions révélées, le principe religieux est un principe de récompense/punition,
en étroite relation avec un principe de surveillance/ jugement divin.
Nous
avons besoin que quelqu’un nous dise comment faire.
Alors, un
œil bienveillant ou punisseur nous observerait, tout au long de notre vie.
Nous pensons
que nos actions sont « observées » et ont des conséquences sur un monde
invisible et intangible, en plus d’avoir des conséquences sur notre monde. Si
l’on ne respecte pas quelques règles de déférence, de dévotion, - donc des
règles d’humilité - eh bien les
instances du monde invisible vont agir sur le monde tangible et son au-delà.
Nous
ploierons sous le poids de la culpabilité de nos actes, nous nous mortifierons
d’être si imparfaits. Nous serons jugés puis acceptés au paradis ou relégués en
enfer.
Nous croire
observés nous rassure.
Nous avons
besoin de guides : donnez-nous un sens et nous le suivrons.
Ce même besoin de sens est à la source du pouvoir temporel (c’est-à-dire politique : voir la « servitude volontaire » théorisée par Rousseau). C’est un autre sujet, cependant le côté volontaire de la servitude est légitimé par un accès nécessaire à la connaissance, à l’information, pour se soumettre librement, en toute connaissance, à une règle politique délibérée.
Le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel établissent ainsi un équilibre sociopolitique, plus ou moins tendu certes.
Nous
cherchons déjà suffisamment dans le regard des autres une légitimation de nos
actes. Ce besoin de se soumettre volontairement à une volonté supérieure n’est-il
pas l’expression d’une peur face à notre liberté, une fuite face a nos
responsabilités d’êtres vivants, locataires d’une belle planète, poussière
d’étoile de l’univers ? Nous avons peur d'être libres, d'être livrés à nous-mêmes. Nous avons peur de l'inconnu et nous nous barricadons dans nos certitudes.
Croire en une
présence métaphysique supérieure et concernée par notre sort nous enlève un
poids. Si nous suivons les dogmes, nous irons dans la bonne direction, au-delà
de tout.
Il est
soulageant de poser ce fardeau de responsabilité, d’inquiétude face à
l’inconnu, et de s’en remettre à la volonté divine.
Il est
certain que nos actions ont des conséquences sur le monde qui nous entoure.
Faire jouer
le joug de la récompense paradisiaque et de la punition infernale à travers le manichéisme
Paradis/ Enfer ressemble fortement à ces histoires simplistes que l’on
raconte aux enfants, mettant en scène un Saint Nicolas et le père fouettard,
pour que les enfants soient « sages ». Ignorants des réalités, ils
sont « irresponsables » parce qu’immatures. Il faut leur dire ce qui
est bien, bon et juste et punir leurs bêtises.
Nous parlions de la foi, cet espace laissé vacant dans notre esprit par l'inadaptation de l'outil rationnel.
Cette foi est exploitée par la religion. Il faut faire ici l'effort de distinguer la dimension spirituelle fondatrice des religions et leur exploitation institutionnalisée par l'Eglise et ses dignitaires.
Dans de
nombreux textes religieux, on trouve une incitation à se trouver soi- même, à
acquérir une juste connaissance de soi. Or la religion perverti très souvent ce
message. Plutôt que d’en faire un moyen de s’émanciper de son ignorance, on
utilise la foi des individus pour les soumettre à un dogme dont il est souvent hérétique
de critiquer le fondement.
C’est le
principal reproche que l’on peut faire aux religions : elles enferment l’individu,
le maintiennent éloigné d’une démarche de questionnement, de remise en cause,
de connaissance. Elles sont, au final, contradictoires avec la quête de
sérénité que le message initial revendique.
Le rituel enferme le spirituel.
En conséquence,
on à tendance à rejeter, dans notre société, la spiritualité.
Fatigués de tant
de controverses, abusés par les exploitations religieuses de la foi, révoltés
par le détournement de pouvoir des religions, nous baissons les bras face au
questions spirituelles.
Si
l’on considère que la foi est issue d’une intuition primordiale que la raison
ne peut appréhender, si l’on considère que Dieu ne veut plus dire grand-chose
de nos jours, si l’on considère que nombre de pratiques religieuses sont
aujourd’hui dépassées, que reste-t-il ?
3
–L’intuition primordiale.
C’est
sur cette intuition qu’il faut se concentrer. Elle est à la base de ce que nous
appelons foi, elle est à la base, donc, de nos croyances et de nos intimes convictions.
Cette
intuition s’apparente en quelque sorte au rayonnement fossile résiduel qui
baigne le fond de l’espace, donc elle est loin, très profondément ancrée et en même
temps présente chaque jour. Elle se manifeste à travers des sensations simples.
L’enthousiasme,
la confiance, la compassion, l’empathie, la compréhension, l’idéalisme sont des
manifestations de ce que l’on définit à l’aide d’un terme devenu aussi
fourre-tout que Dieu : l’amour.
L’amour
est pourvu de connotations qui desservent la notion-au demeurent fort confuse- que le terme est sensé porter. Il faut faire
l’effort de lui retirer son verni de candeur, de naïveté, parfois de niaiserie
que les tenants du matérialisme lui confèrent. Les « bons
sentiments » ont une connotation péjorative de nos jours. Une démarche
pleine de bons sentiments est jugée impertinente car on estime que les bons
sentiments retirent un degré de pertinence aux arguments qui en sont emprunts.
On
oppose de nos jours, dans notre société, le réalisme à l’amour, comme on oppose
la foi à la raison, l’intuition à la déduction, le cœur à la tête.
On
considère que l’enthousiasme, l’idéalisme, la confiance, l’empathie, le désintérêt
matériel sont des lubies d’individus « déconnectés de la réalité concrète »,
seule fiable.
C’est
a priori fort dommage. Surtout parce que le réalisme et le matérialisme ne font
pas taire notre intuition. Elle se trouve étouffée et n’a plus de canaux pour s’exprimer,
à part parfois une pratique artistique ou sportive. Serait-ce là une possible
cause de tous ces maux qui nous sont contemporains ? Dépression, maladies… ?
Qu’y
a-t-il derrière l’amour et tous ses visages ?
Quelle
est cette intuition primordiale ?
Nous
avons l’intuition que « nous sommes là », c’est-à dire dans ce monde,
nous y sommes et nous allons y passer un certain temps.
Nous
avons l’intuition que la nature est « belle » parce qu’elle est
harmonieuse. Saison après saison elle évolue, prenant et donnant ce dont elle a
besoin pour permettre à tout l’écosystème de la vie de maintenir son équilibre,
son harmonie.
Cette
intuition nous pousse à étudier pour être validée par l’observation et l’expérience
empirique. Cette intuition est à la base de notre démarche scientifique qui
étudie l’environnement pour le rationaliser, nous le rendre préhensible. La rationalisation
grandissante a progressivement relégué l’intuition à un plan secondaire.
Laissons
là la rationalité.
L’amour
est une dépossession. C’est tout lâcher, ses croyances, ses certitudes, sa
maison, pour embrasser l’autre et l’inconnu. C’est faire confiance en la vie et
ses mystères. C’est un idéalisme. C’est avoir l’intuition que l’« on va s’en
sortir avec le temps » si l’on est enthousiaste.
Le
terme enthousiasme est intéressant : étymologiquement, il signifie "transport divin, état de l'homme en qui la divinité est présente pour l'inciter et l'inspirer". Il signifie qu’une personne enthousiaste est
motivée par la confiance et l’intime conviction de la « justesse » de
sa démarche. La justesse pouvant être entendue comme une adéquation harmonieuse
entre l’intériorité de cette personne, ses intentions et ses actes.
L’amour
n’est pas une résignation ou une soumission.
C’est une disposition naturelle
que l’on retrouve en soi à chaque fois que l’on accepte d’y plonger, après un
travail de quête vers une vérité intime. C’est une disposition que l’on choisit
d’entretenir volontairement une fois qu’on la trouvée au fond de soi.
Comme
il a été dit tant de fois depuis des siècles, c’est en nous que se trouvent les
débuts de réponses, les chemins. Il faut avoir le courage de se plonger dans
notre plus belle et grande solitude, avec confiance et enthousiasme, pour y retrouver
tout ce qui fait de nous des êtres formidables.
Toute
l’énergie que nous dépensons à chercher, à comprendre, à défendre, à nous
battre ; toute l’énergie que nous dépensons à nous détester, à nous
pardonner, à nous détruire, à douter, tâtonner, persévérer, depuis que la vie
nous a amené à faire partie du grand jeu, est incroyablement touchante.
La
vie ne nous abandonne pas, bien que nous la malmenions souvent. C’est une
réalité qui peut nous effrayer. C’est sûrement cette réalité qui nous inspire l’idée
d’un dieu. Cette intuition primordiale que la vie continue, malgré tout, alors
même que nous ne savons pas vraiment ce qu’est la vie.
La vie est
peut-être persévérance, effort de continuer à être. En tout cas elle est autour
de nous et en nous. Elle est réductible, par certains aspects, à la notion de
temps : le temps est ce qui permet à une pousse de devenir un arbre, il
est ce qui permet à l’information contenue de se déployer dans l’énergie pour
réaliser son potentiel. Le temps est le mouvement de la vie.
Le
fait que nous ne pourrons jamais savoir, malgré nos efforts, ce qu’il y a
au-delà du monde tangible, participe à travailler notre humilité.
C’est
en notre for intérieur que nous pouvons développer une philosophie du cœur, dépasser
les contraintes du temps et côtoyer nos intuitions. C’est en notre for
intérieur que nous trouvons des convictions harmonieuses auxquelles on choisit
d’adhérer.
La
grandeur d’un homme ne se détermine pas a l’aune de sa capacité à contrôler, maîtriser soumettre ou asservir mais elle se détermine à l’aune de sa capacité
à respecter ce qu’il est : un être puissant qui se doit d’être
responsable.
Nous
avons encore du travail à faire.
[i] Pour un aperçu de la théorie des modes de réduction de
la dissonance cognitive. http://fr.wikipedia.org/wiki/Dissonance_cognitive
de manière récurrente, toute question sur dieu est liée à la question de l'immortalité de l'âme. Je choisis de ne pas traiter ce sujet qui, pour moi, n'est pas indissociable.
RépondreSupprimersur la dissonance cognitive, voir Léon Festinger, 1956.
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