Spartacus est une série américaine diffusée actuellement. Il
y a trois saisons pour l’instant que l’on peut voir :
Saison un : « Le
sang des gladiateurs » ; saison deux : « Vengeance »
et entre les deux saisons, ce qu’on appelle préquelle : « Les dieux
de l’arène ».
La préquelle se situe chronologiquement avant la première
saison mais a été réalisée après pour une raison simple : l’acteur qui interprète
Spartacus est tombé malade et ne sachant ce qui allait advenir de lui, on a
fait une saison où il n’est pas présent. L’acteur Andy Whitfield est décédé et
on a pris un autre acteur pour jouer dans la seconde saison. Une dernière
saison est en cours de tournage, qui devrait avoir pour titre « La guerre
des damnés ».
Voilà pour les détails introductifs.
Cette série est excellente à mes yeux pour plusieurs raisons.
D’abord, pour la violence graphique.
Le sang coule à flot et il faut parfois s’accrocher face à
certaines scènes. Cependant, l’image est toujours belle. On trouve un trait
graphique très proche de la bande dessinée. La violence montrée est à la fois
réaliste et amplifiée, mais jamais glauque ou gratuite. L’écran se couvre de
rouge, les épées des gladiateurs tranchent dans le vif, mais cette violence est
contrebalancée par son expression graphique esthétique.
Ensuite, la violence charnelle des combats de gladiateurs est
à la hauteur de la violence des propos et des actes des autres protagonistes.
Trahison et manipulation sont poussées à l’extrême. La vie
des gens ne tient qu’au bon vouloir des uns et des autres, au profit qu’on peut
tirer d’une personne à un moment. Ce moment révolu, il y a toujours un poignard
opportun à porté de main ; un individu peu scrupuleux pour se charger d’un
assassinat.
Autre chose de plaisant dans cette série : les
dialogues. Qu’on regarde les épisodes en VO ou en VF, la langue employée est
belle, elle aussi. Les mots sont réfléchis et harmonieusement agencés pour
mieux servir les intentions traitres de son auteur, pour mieux tromper son
auditeur.
Chaque épisode est un petit film saisissant. Le scénario est
toujours finement brodé, la vilénie toujours plus obscure qu’on ne l’anticipe. C’est
une série politiquement incorrecte, un tantinet provoquante, qui ne cherche pas
à enjoliver un passé souvent romancé. Bien au contraire.
« Par la verge de Jupiter ! Ce suceur de
queues de Solonnius tâtera de mon glaive s’il croit pouvoir se jouer de moi en
ma demeure ! »
très bonne série !!!!
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