"Petit manifeste pour une écologie spirituelle.
Écosophie signifie « sagesse de l’environnement » ou «
sagesse de la nature ».
Cette approche part de l’idée que la nature est suffisamment
intelligente pour se régénérer elle-même et que, par ailleurs, l’homme aurait
beaucoup à en apprendre sur sa vie sociale.
L’écologie, au contraire, affirme que la nature est faible
et qu’elle dépérit si on ne la protège pas. Forts des calculs et analyses
effectués par les laboratoires, les scientifiques s’affairent à aménager des
territoires « préservés » mais, en réalité, ils ne font que compliquer la
situation, aseptiser des espaces et éradiquer des espèces qui chacune ont un
rôle dans le monde naturel. Quoique reconnaissant la dépendance de l’homme
vis-à-vis de la biosphère, l’écologiste garde au fond de lui l’idée cartésienne
que la nature lui est éternellement étrangère, tandis que l’écosophe souffre de
cet état des choses, sachant que son aliénation à la nature extérieure est un
indicateur du fait qu’il ne connaît plus sa nature intérieure. Si le militant «
vert » s’agite pour sauver quelques arpents de forêt, l’écosophe, lui, sait que
tant que l’homme sera déconnecté de la nature, il continuera à la
détruire.
L’écologie procède d’une volonté de démonstration de la
toute-puissance de l’homme, de sa capacité à faire face à toute situation grâce
à son intelligence, à ses technologies et à ses institutions mondiales. En se
dirigeant vers un totalitarisme vert.
À l’opposé, l’écosophe a confiance dans les puissances de la
nature qui ont permis à l’humanité de vivre ses expériences sur Terre. En
cessant de se prendre pour Dieu, en s’ouvrant à nouveau aux mystères de
l’univers, l’écosophe redécouvre un formidable espace de liberté où il peut
reprendre le chemin vers la source de toutes choses.
Réalisons-nous à quel point la destruction de la nature est
en train de nous transformer, en tant qu’individus et en tant que société ?
Pouvons-nous encore imaginer la conscience qu’avaient les hommes, voilà
seulement quelques siècles ? Les hommes ont oublié comment dialoguer avec
l’Autre Monde, celui des arbres, des animaux et... des hommes. Alors, quand la
question écologique leur vient finalement à l’esprit, ils ne savent comment
résoudre un problème qui masque une crise métaphysique profonde à laquelle on ose
à peine penser. Nous ne savons plus dans quel monde nous sommes, ni dans quel
monde nous voulons vivre. L’écosophie est née du constat que la surenchère de
technologie et de consommation a non seulement désertifié nos campagnes, mais a
aussi et surtout desséché nos vies. Chaque arbre coupé nous déracine un peu
plus de notre être profond. Il ne tient qu’à nous d’ouvrir notre cœur, afin
qu’il soit à nouveau irrigué par la sagesse éternelle de la nature. Seul un
changement en nous-mêmes pourra changer les choses hors de nous."
Le texte de cette jeune femme trentenaire, Lil Kaitesi, m'a
énormément touchée. Il sonne très juste....
On peut retrouver ce texte dans un ouvrage de type hermétique (
dans les deux sens du terme! Aussi bien dans le sens "inscrit dans la
ligne de pensée d'Hermès trismégiste", que dans le sens où il faut avoir
quelques bases gnostiques* pour profiter plus pleinement de ce
texte, sinon il ne pénètre pas la conscience!) :
Lil Kaitesi, "Merkavah".
Base gnostique : l'idée c'est d'avoir pris
conscience d'une manière ou d'une autre, qu'il existe sur terre une
connaissance très particulière, de type universelle, qui s'est
"incarnée" sous des visages culturels différents en fonction des
régions du globe, ce depuis l'aube de l'humanité, et que sous ces visages
différents, (Tao, Ayurvéda, Christ, Bouddhisme, Unani Tibb, Chamanisme...)
le message est le même.
L'écosophie ici présentée est une formulation moderne d'une
sagesse immémoriale, pilier de ce qu'on appelle aussi parfois la Tradition
Primordiale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire