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vendredi 15 mars 2013

Maths et harmonie


Dans mes réflexions sur le vivant, le mouvement, le temps, la raison et l’intuition, l’ordre , l’harmonie et la morale, j’en suis venue à m’intéresser aux mathématiques. Tout un programme.
Les mathématiques m’ont apporté énormément d’informations qui me permettent d’approfondir mes réflexions.
Le vivant est un mouvement. Il apparaît que tout mouvement est une fréquence. Quelque soit la fréquence d’un mouvement, pour que ce mouvement soit, il doit présenter une forme de répétition, de cycle. C’est inhérent à la notion de fréquence. Il apparaît que dans toute forme de cycle, de répétition il y ait une forme d’harmonie, un ordre, parfois sous-jacent, contre-intuitif. Il apparaît que toute harmonie, tout ordre repose sur une forme de symétrie.
C’est pourquoi la question de symétrie en mathématique est cruciale. Les modèles de fractales, la théorie du chaos en physique quantique sont des sujets où apparaissent des formes de symétrie.

Nos réflexions sur l’harmonie et l’ordre entrainent souvent une appréciation morale de notre part.
Ce qui est harmonieux est beau et bien. Ce qui est disharmonieux est moche et mauvais. Parce que nous avons intériorisé une échelle de valeurs culturelle, nous effectuons ces petites opérations de jugement. De même, notre instinct de survie nous pousse à effectuer hâtivement ce genre d’association « beau=bon » ; « moche=mauvais ». La connaissance raisonnée des choses nous permet de temporiser nos jugements instinctifs ou intuitifs. La raison et l’intuition se complètent dans notre compréhension des choses.
Les mathématiques et les sciences peuvent nous permettre de découvrir des formes d’harmonie et d’ordre qui échappent à nos sens communs. Des formes qui dépassent ce que notre esprit peut concevoir, estimer, juger. Des formes d’ordre et d’harmonie insoupçonnables.
La découverte de ces formes d’harmonie peut être un point de départ à une nouvelle forme de spiritualité. Une spiritualité qui refonderait notre morale sur le fonctionnement de la nature.
La science ne doit pas être au service de notre confort – dans le sens où nous entendons confort- c’est-à-dire un confort au détriment de la nature, un confort établit en dominant, domptant, cette nature dont nous ignorons encore beaucoup de choses.
Au contraire, la science doit avoir pour objectif la recherche d’une vérité, (c’est le cas pour les chercheurs mais pas vraiment pour ceux qui financent la recherche) non pas pour dominer la nature, mais pour adapter notre comportement au fonctionnement « harmonieux » de la nature.
Ce ne sont pas les hommes qui détiennent le pouvoir ou la vérité, tout est dans l’ordre qui régit le fonctionnement de la vie. Nous rapprocher de cette connaissance pour mieux respecter ce qui nous entoure, voilà qui me semble judicieux.




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