Dans mes réflexions sur le vivant, le mouvement, le temps,
la raison et l’intuition, l’ordre , l’harmonie et la morale, j’en suis venue à
m’intéresser aux mathématiques. Tout un programme.
Les mathématiques m’ont apporté énormément d’informations
qui me permettent d’approfondir mes réflexions.
Le vivant est un mouvement. Il apparaît que tout mouvement
est une fréquence. Quelque soit la fréquence d’un mouvement, pour que ce
mouvement soit, il doit présenter une forme de répétition, de cycle. C’est
inhérent à la notion de fréquence. Il apparaît que dans toute forme de cycle,
de répétition il y ait une forme d’harmonie, un ordre, parfois sous-jacent,
contre-intuitif. Il apparaît que toute harmonie, tout ordre repose sur une
forme de symétrie.
C’est pourquoi la question de symétrie en mathématique est
cruciale. Les modèles de fractales, la théorie du chaos en physique quantique
sont des sujets où apparaissent des formes de symétrie.
Nos réflexions sur l’harmonie et l’ordre entrainent souvent
une appréciation morale de notre part.
Ce qui est harmonieux est beau et bien. Ce qui est
disharmonieux est moche et mauvais. Parce que nous avons intériorisé une
échelle de valeurs culturelle, nous effectuons ces petites opérations de
jugement. De même, notre instinct de survie nous pousse à effectuer hâtivement
ce genre d’association « beau=bon » ;
« moche=mauvais ». La connaissance raisonnée des choses nous permet
de temporiser nos jugements instinctifs ou intuitifs. La raison et l’intuition
se complètent dans notre compréhension des choses.
Les mathématiques et les sciences peuvent nous permettre de
découvrir des formes d’harmonie et d’ordre qui échappent à nos sens communs.
Des formes qui dépassent ce que notre esprit peut concevoir, estimer, juger.
Des formes d’ordre et d’harmonie insoupçonnables.
La découverte de ces formes d’harmonie peut être un point de
départ à une nouvelle forme de spiritualité. Une spiritualité qui refonderait
notre morale sur le fonctionnement de la nature.
La science ne doit pas être au service de notre confort –
dans le sens où nous entendons confort- c’est-à-dire un confort au détriment de
la nature, un confort établit en dominant, domptant, cette nature dont nous
ignorons encore beaucoup de choses.
Au contraire, la science doit avoir pour objectif la
recherche d’une vérité, (c’est le cas pour les chercheurs mais pas vraiment
pour ceux qui financent la recherche) non pas pour dominer la nature, mais pour
adapter notre comportement au fonctionnement « harmonieux » de la
nature.
Ce ne sont pas les hommes qui détiennent le pouvoir ou la
vérité, tout est dans l’ordre qui régit le fonctionnement de la vie. Nous
rapprocher de cette connaissance pour mieux respecter ce qui nous entoure,
voilà qui me semble judicieux.
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