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Petite épistémologie de la créativité - première partie

(Sous-titre provisoire: De la contrainte nécessaire.) Une des choses qui font de l’Homme un être vraiment étonnant est sa capacité à in...

mardi 8 janvier 2013

Quand la fiction s'emmêle

Une question à laquelle on a tous eu droit et qui revient encore assez souvent, c'est "quel est ton film préféré"... Soit on a posé au préalable l'étiquette "film préféré" sur l'un d'entre eux et la réponse ne se fait pas attendre, soit c'est le flou total parce qu'il y en a trop ou qu'il n'y en a pas... Bref, j'ai décidé de rassembler les meilleurs films que j'ai pu voir, ceux qui laissent vraiment une impression d'excellence, ceux qui, une fois vus, laissent rêvasser "pantoisement"  quelques minutes avant de reprendre une activité normale. Voici donc un bel éventail de films grands publics qui fait aussi office de liste dans laquelle piocher les dimanches frisquets.


Instinct – 1999- de Jon Turtletaub avec Anthony Hopkins et Cuba Gooding Jr. Un primatologue vit avec les singes jusqu’au moment ou un drame se produit. Le vieil homme voue une haine aux hommes et un jeune psychologue va chercher à comprendre les raisons de cette attitude. Excellent film sur le rapport empathique entre les êtres vivants.

Basic Instinct – 1992 - de Paul Verhoeven avec Sharon Stone et Michael Douglas. Prestation de Sharon, magnifique.

Big Fish – 2003 - de Tim Burton avec Ewan McGregor et Albert Finney. Histoire d’amour entre un père et son fils, au-delà des incompréhensions. Histoire d’un homme qui suit ses rêves au fil de son existence, quoi qu’il lui en coûte en termes de vie de famille.

Dracula – 1992 – de Francis Ford Coppola avec Gary Oldman. Adaptation de l’œuvre de Bram Stocker. Superbe Gary Oldman.

Avatar – 2009 – de James Cameron avec Sam Worthington et Sigourney Weaver. Une fable écologique très agréable à regarder. « I see you » et la connexion capillaire entre les êtres vivants sont à retenir.

Harvey Milk – 2008 -  de Gus Van Sant avec Sean Penn. Sur la vie d’un activiste gay, pionner dans la reconnaissance de droits aux homosexuels. Superbe performance de Sean Penn.

Le voyage de Chihiro – 2001 – de Hayao Miyazaki. Film d’animation japonais. Histoire fantastique, onirique et merveilleuse. Trame picaresque : une petite fille part à la recherche de quelque chose…

Mon voisin Totoro – 1988 - de Hayao Miyazaki. Film d’animation. Merveilleuse histoire là aussi, écologique et fantastique.

Princesse Mononoke – 1997- de Hayao Miyazaki. Moyen-âge, Japon. Un jeune prince est maudit pour avoir tué un sanglier. Condamné à quitter son village, le jeune prince part dans la forêt et se retrouve mêlé à une guerre entre les esprits de la nature et les hommes. Princesse Mononoké défend l’esprit de la forêt contre les hommes et le jeune prince va tenter de réconcilier la princesse avec ses semblables. Excellent film.

Nausicaa – 1984 - de Hayao Miyazaki. Les hommes ont épuisés la terre. Revenue à un âge pré-industriel, l’humanité évolue dans un nouvel écosystème dont les insectes géants sont les garants. Une guerre déchire les hommes répartis en différents clans. Une princesse mène alors un incroyable combat pour réconcilier les hommes entre eux et les réconcilier avec la nature et les animaux. Film génial.

Le château ambulant – 2004- de Hayao Miyazaki. Fabuleux. De la magie, des sortilèges, des chateaux qui volent, des portes qui ouvrent sur des mondes différents, des sorcières amoureuses, des princes maudits, des esprits démoniaques. Un voyage captivant, passionnant et rafraichissant.

Minority report – 2002 -  de Steven Spielberg avec Tom Cruise. Adaptation d’une nouvelle de Philip K. Dick (de même que pour Total Recall et Blade Runner). Les thèmes de prédilection de cet auteur de nouvelles d’anticipation sont les pouvoirs parapsychologiques, les troubles de la perception identitaire à travers un brouillage des repères temporels. Dans un futur proche, les pré-cogs ont la faculté de prévoir les crimes avant qu’ils n’aient été commis. Une force d’intervention prend connaissance de ces infos et empêche le futur criminel d’agir…

Carlito’s way – 1993 -  de Brian de Palma avec Al Pacino et Sean Penn. Dans la lignée d’un Scarface (1983, De Palma), d’un King of New York (1990, Ferrara) ou des Affranchis (1990, Scorcese). Un ex traffiquant essaie de ne pas retomber dans le traffic de drogue à sa sortie de prison, quand tout l’y pousse. Superbes performances de Sean Penn et d’Al Pacino.

Grindhouse – 2007 -  de Robert Rodriguez et Quentin Tarentino avec Kurt Russel, Bruce Willis, Rose McGowan et Freddy Rodriguez. Diptyque avec Boulevard de la mort (Tarentino) et Planet Terror (Rodriguez). Les deux films sont excellents dans le genre parodique (le style des road movies des 70’s et les films d’horreur).

2001 Odyssée de l’espace – 1968 -  de Stanley Kubrick. Film de science-fiction avant-gardiste. Scénario de l’écrivain Arthur C. Clarke. Un monolithe noir, un fœtus dans l’univers, HAL et puis des hommes qui vont sur la lune et puis sur Jupiter… Des extra-terrestres seraient-ils à l’origine de l’évolution du singe vers l’Homme ? Proche du film expérimental, incontournable.

Rencontre du 3ème type – 1977 -  de Steven Spielberg avec Richard Dreyfuss et François Truffaut. Science-fiction. Un de mes films préférés, mais plus préféré que les autres encore. Des phénomènes étranges se produisent en divers endroits du globe. Une rencontre va avoir lieu. Les extra-terrestres veulent entrer en contact avec les hommes. Rencontre pacifique, mélodique, fantastique.

Le seigneur des anneaux - 2001 - 2003 - de Peter Jackson  avec Hugo Weaving, Elijah Wood. Trilogie adaptée des romans de J. R. R. Tolkien. 

Reservoir dog – 1992 -  de Quentin Tarentino avec Michael Madsen, Steve Buscemi et Harvey Keitel. Du pur Tarentino : dialogues fous, efficaces et inspirés, personnages inimitables. Pour résumer, disons que des gangsters règlent leur compte dans un bain de sang. Ce film est un bijou pour les dialogues et pour la narration non suivie entremêlant des flashbacks.

Foor rooms – 1995 – de Allison Anders, Alexandre Rockwell, Robert Rodriguez et Quentin Tarentino avec Tim Roth et Madonna. Quatre parties réalisées par quatre personnes différentes. Tim Roth est spectaculaire en groom. Dans un hôtel pendant la nuit du nouvel an, un groom va vivre 4 situations très étranges.

Stargate – 1994 – de Roland Emmerich avec Kurt Russell et James Spader. Science-fiction. Un artéfact est retrouvé en Egypte. Il porte des inscriptions étranges. Leur déchiffrage va ouvrir la porte vers de nouveaux horizons, aux confins de l’univers. La série Stargate SG1 reprend l’idée de départ et la développe avec brio (tant dans le domaine des relations diplomatiques que dans celui des défis scientifiques). Culte.

Le Patient Anglais – 1996 - de Anthony Minghella avec Ralph Fiennes, Juliette Binoche et Kristin Scott Thomas. Histoire d’amour dramatique. Vraiment dramatique. Un amour compliqué entre deux personnes non « disponibles » dans un contexte de guerre, de trahison, de vengeance, de hasards malheureux. 9 oscars tout de même…

The Constant Gardener – 2005 – de Fernando Meirelles avec Ralph Fiennes et Rachel Weisz. Un homme essaie de comprendre pourquoi et comment sa femme- militante altermondialiste- a été assassinée. Elle cherchait à dénoncer des activités illégales d’entreprises pharmaceutiques au Kenya. Manipulations, jeux de pouvoirs, confiance, abus de confiance. Superbe.

Mensonges d’état – 2008 – de Ridley Scott avec Leonardo Di Caprio et Russel Crowe. Film très intelligent sur les manipulations politiques qui se trament en temps de guerre, celle d’Irak en l’occurrence. C’est un film américain donc biensûr certains rebondissements sont trop prévisibles et fort peu crédibles, mais c’est comme ça.

Vicky Cristina Barcelona – 2008- de Woody Allen avec Javier Bardem, Penelope Cruz, Scarlett Johansson. La quête intrépide d’une jeune américaine en Espagne. A la recherche d’aventures amoureuses. Film sympathique où s’opposent deux tempéraments : l’un bien rangé ; l’autre libre et aventureux. L’un s’en sort-il mieux que l’autre ?

James Bond – tous de manière générale, sont une garantie de passer un bon moment de détente.

Amores perros -  2000 – de Alejandro Gonzales Inarritu avec Gael Garcia Bernal. Des vies vont se croiser au détour d’un tragique accident de la route. Belle histoire dramatique. Un peu dans le style de « Collision » (2004, Paul Haggis) ou des « circonstances » amènent des gens à se croiser après qu’on ait suivi leur histoire séparément.

Le jour ou la terre s’arrêta – 2008 -  de Scott Derickson avec Keanu Reeves et Jennifer Connelly. Un extra-terrestre représentant des groupes de civilisations extra-terrestres débarque sur terre pour mettre en marche un processus de « sauvetage de la terre », impliquant l’éradication des êtres humains. Quand les hommes comprendront-ils que la terre ne leur appartient pas et qu’il faut en prendre soin ?

Orange mécanique – 1971 – de Stanley Kubrick avec Malcolm McDowell. Excellent film tant pour la performance de Malcolm McDowell que pour les thèmes traités : la brutalité gratuite, le traitement psychologique tout aussi violent qui s’en suit. Ce film me fait penser à "Vol au-dessus d'un nid de coucou", excellent lui aussi.

Catch me if you can –  2002 - de Steven Spielberg avec Leonardo Di Caprio, Tom Hanks et Christopher Walken. Pour l’intelligence du jeune Abagnale. Bel exemple de résilience. Histoire  vraie (romancée biensûr).

Blade runner -1982 – de Ridley Scott avec Rutger Hauer et Harrison Ford. D’après le roman de Philip K. Dick au titre improbable : « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? » Dans un futur proche, les animaux ont disparus et la planète est devenue un monde apocalyptique. Les réplicants sont des androïdes fabriqués à partir d’ADN humain et servent d’ « esclaves » jusqu’au jour où ils sont pourchassés pour être « retirés » après qu’ils se soient rebellés. 4 androïdes très dangeureux et d’apparence humaine arrivent sur terre. La police spéciale, les Blade Runners, doit les arrêter. L’esthétique cyberpunk du film est très 80’s, c’est-à-dire géniale.

Le labyrinthe de pan – 2006 – de Guillermo del Toro avec Sergi Lopez. Fable merveilleuse et tragique. Une petite fille suit sa mère chez son nouvel époux, un capitaine de l’armée franquiste. Elle découvre un labyrinthe dont le gardien, une créature surnaturelle, lui demande d’accomplir des épreuves difficiles pour devenir la princesse d’un monde enchanté. Sergi Lopez est magistral en capitaine démoniaque.

Intelligence artificielle – 2001 -  de Steven Spielberg avec Haley Joel Osment et Jude Law. Dans un futur éloigné, les robots sont monnaie courante. Certains ont l’apparence et la fonction d’enfants. David, un robot de ce type, est intégré dans une famille humaine et s’éprend de sa maman comme un enfant humain. Il va mener une quête fantastique pour devenir humain et gagner l’amour inconditionnel de sa maman. Ce film pose notamment la question de savoir où s’arrête l’artifice et où commence l’intelligence du cœur…

Le silence des agneaux – 1991 – de Johnathan Demme avec Jodie Foster et Anthony Hopkins. Film policier. Hannibal Lecter, tueur cannibale emprisonné, est sollicité par le FBI pour élucider une série de crimes. Tension psychologique très forte et ambigüité de la relation entre la jeune recrue et le psychiatre psychopathe. Quand la folie est intelligence, et inversement.

American history x – 1998 - de Tony Kaye avec Edward Norton et Edward Furlong. Deux frères cotoient le milieu néonazi: le grand frère est un meneur du mouvement, proche du leader ; le petit frère suit le modèle de son grand frère jusqu’à ce que ce dernier fasse un séjour en prison qui lui ouvre les idées. Il va alors tenter de racheter ses erreurs,  d’éloigner son frère du mouvement haineux… Edward Norton en meneur néonazi : super performance.

Contact – 1997 -  de Robert Zemeckis avec Jodie Foster et David Morse. Une scientifique spécialisée dans l’analyse des ondes radio venues de l’espace  capte un message d’origine extra-terrestre.  Sous forme mathématique, le message est un mode d’emploi menant à la construction d’une machine permettant de voyager dans l’espace et aller à la rencontre d’autres formes de vie. Excellent film qui met en évidence la relativité de nos peurs, de nos croyances, face à l’immensité de l’inconnu. Film culte.

Matrix – 1999- de Larry et Andy Wachowski avec Keanu Reeves, Laurence Fishburne et Hugo Weaving. Science-fiction qui ouvre sur des interprétations philosophiques très nombreuses. Excellente trilogie. Malgré le thème qu’on peut trouver fréquent en SF, le conflit hommes-machines, il est içi magnifiquement dépassé par… la matrice. Superbe allégorie de la question de la réalité relative, subjective. Phénoménal.

Cashback – 2007- de Sean Ellis. Une magnifique histoire d’un jeune homme qui suspend le temps pour apprécier les belles choses. Après une rupture sentimentale, un jeune homme prend un petit boulot de nuit dans un supermarché. Entre réalité et imagination, ce film emmène très loin. Chaleureux, tendre, drôle  et réconfortant, un film surprenant et mémorable.

The rocky horror picture show – 1975 – de Jim Sharman avec Susan Sarandon, Tim Curry. Une perle du cinéma. Entre parodie de série B, parodie de science-fiction : film décalé, un brin provoquant. Tim Curry est phénoménal en professeur FrankNFurter (frankenstein) transsexuel fou, aux lèvres rouges, cheveux brushés et porte-jarretelles ajusté. Super musique (Time warp, Sweet transvestite, Don’t dream it, be it).

L’imaginarium du docteur Parnassus – 2009- de Terry Gilliam avec Heath Ledger, Jude Law, Johnny Depp. Entre alice aux pays des merveilles et Charlie et la chocolaterie, pour l’esthétique. Un miroir magique une fois franchi amène les gens dans leur propre monde imaginaire. Le docteur Parnassus  doit trouver le moyen de rompre le pacte qu’il a fait avec le Malin qui veut lui prendre sa fille. Son imaginarium l’aidera-t-il… concept intéressant de matérialiser les univers secrets des gens, combat entre le bien et le mal assez basique compensé par l’esthétique. Dernier film de Heath Ledger.

Carne tremula – 1997 -  de Pedro Almodovar avec Javier Bardem. (En chair et en os). Un jeune homme décide de se venger d’une femme dont il est amoureux et qui l’a rejeté. Son plan : lui faire l’amour de la meilleure manière possible pour lui faire tourner la tête. Du très grand Almodovar (avec Talons aiguilles, Y tu Mama tambièn).

Blood diamonds – 2006 – d’Edward Zwick avec Leonardo Di Caprio et Djimon Hounsou. Chronique efficace sur le traffic de diamants et les enfants soldats en Sierra Leone. Film engagé. Djimon Hounsou est magnifique.

Little miss sunshine – 2006 -  de Valerie Faris et Johnathan Dayton avec Steve Carell et Toni Collette. Une famille américaine en mode anti-héro, c’est-à-dire loin, très loin d’être une famille modèle, mais surement plus fréquente qu’on ne le croit. Touchant, humain, chacun des personnages de cette famille est riche en nuances. D’abord ils nous effraient puis on apprend à les adorer. Une super aventure.

E.T – 1982 – de Steven Spielberg avec Henry Thomas et Peter Coyote. Science-fiction. Une histoire d’amitié extraordianaire. Film culte. Sublime et incontournable.

Apocalypse now -1979 – de Francis Ford Coppola avec Martin Sheen et Marlon Brando. Film de guerre. Viet Nam. Descente aux enfers, dans les profondeurs de la noirceur humaine, causée par les horreurs que réclame toute guerre.

La ligne rouge – 1998 – de Terence Malik avec Sean Penn, Jim Caviezel et Adrien Brody. Film de guerre. Bataille de Guadalcanal, Pacifique, 1942. Film contre la guerre. Confrontation d’hommes ordinaires, jeunes et naïfs, à des questions de mort. Film incontournable.

Voyage au bout de l’enfer – 1978 – de Michael Cimino avec Robert de Niro, John Savage et Christopher Walken. Film de guerre. Viet Nam. Dénonce les séquelles physiques et psychologiques laissées par les atrocités de la guerre. Christopher Walken magnifique tout comme John Savage.

Les trois royaumes – 2008 – de John Woo avec Takeshi Kaneshiro (Le secret des poignards volants) et Tony Leung Chiu Wai (In the Mood for Love ; 2046 ; Hero ; Internal Affairs). Film de stratégie militaire asiatique, emprunt de sagesse, d’intelligence, de subtilité. Passionnant, captivant, très long et pourtant trop court. Takeshi Kaneshiro incarne un sublime personnage.

Batman: The Dark knight – 2008 – de Christopher Nolan avec Heath Ledger, Gary Oldman et Christian Bale. Pour la performance du Joker, jouissif de perversité. Un très bon film avec Batman Begins ( avec Liam Neeson et Cilian Murphy).

Basquiat – 1996 -  de Julian Schnabel avec Jeffrey Wright, David Bowie, Christopher Walken, Gary Oldman, Sam Rockwell, Benicio Del Toro, Dennis Hopper et Vincent Gallo. Un film exceptionnel sur la vie d’un jeune artiste noir de Brooklyn ayant côtoyé les plus grands (Andy Warhol) et disparu en 1988 à l’âge de 27 ans. Film hommage.Excellent.

Abyss – 1989 – de James Cameron avec Ed Harris. Science-fiction. Un équipage se retrouve coincé au fond de l’océan. Des phénomènes étranges se produisent, notamment avec l’eau à bord de la plate-forme sous-marine. Un monde nouveau s’ouvre, fabuleux. Encore une fois, un film sur l’ouverture d’esprit, sur la confiance en l’inconnu, sur le combat contre la peur.

Dune – 1984 – de David Lynch avec Sting, Kyle McLachlan et Max Von Sydow. Adapté des romans de Frank Herbert. Science-fiction. Dans un univers complètement réinventé, des jeux de pouvoirs, des peuples dominés, des croyances mystiques se confrontent en une fabuleuse aventure.Culte.

Bons baisers de Bruges -2008 -  de Martin McDonagh avec Brendan Gleeson, Ralph Fiennes et Colin Farrell. Deux tueurs à gage se rendent à Bruges, Belgique, pour se faire oublier un temps. Une amitié se noue entre les deux jusqu’à ce que leur boss demande à l’un d’éliminer l’autre. Brendan Gleeson est génial. Les dialogues sont excellents.

Ghost in the Shell – 1995 - de Mamoru Oshii. Film d’animation. D’après le manga de Masamune Shirow. Dans un future cyberpunk se cotoyent humains et êtres cybernétiques.  Des forces de l’ordre se concurrencent pour capturer un pirate informatique. Du manga  pur et dur, absolument fantastique. Une question traitée est celle de la séparation de l’esprit et du corps. Esprits humains, corps cybernétiques, renaissances…

Akira  – 1988 -  de Katsuhiro Otomo. Film d’animation. D’après le manga du même auteur.  Dans un Tokyo futuriste, quelque peu apocalyptique, des jeunes drogués désoeuvrés trainent en moto. L’un d’eux est capturé par l’armée pour subir des expériences parapsychologiques. Doté de nouveaux pouvoirs, le jeune Tetsuo  engendre Akira. Des conflits d’intérêts et des embrouilles de pouvoir s’ajoutent les uns aux autres pour faire de ce manga un film exceptionnel. Essentiel.

True Romance – 1993 – de Tony Scott (scénario de Quentin Tarentino)  avec Christian Slater, Val Kilmer, Gary Oldman, Patricia Arquette, Brad Pitt, Christopher Walken, Dennis Hopper, Bronson Pinchot. Thriller romantique. Un scénario magistral. Une brochette d’acteurs impécables. Film culte.

Les locataires – 2004 – de Kim Ki-Duk. Film poétique merveilleux. Un jeune homme libre et sans biens propres prend possession pour quelques heures de maisons vacantes. Il rencontre un jour une jeune femme malheureuse. Elle le suit dans son mode de vie jusqu’à ce qu’ils se fassent arrêtés. En prison, le jeune homme travaille un art martial très étrange visant à le « fondre » dans le décor, à le rendre invisible. Il part vivre chez la jeune femme malheureuse auprès de son mari, sans que celui-ci ne puisse le voir. Histoire d’amour mais surtout de liberté.

Pulp Fiction – 1994 – de Quentin Tarentino avec Bruce Willis, Samuel L. Jackson,  John Travolta et Uma Thurman. Un Tarentino incontournable. Scénario toujours aussi magistral.

Le terminal – 2004 -  de Steven Spielberg avec Tom Hanks et Zoé Saldana. D’après une histoire vraie. Un homme se retrouve bloqué en zone internationale d’un aéroport car pendant son voyage, son pays a connu un coup d’Etat et a perdu la reconnaissance internationale. Il va devoir s’adapter à une nouvelle vie sans issue. Excellent.

No country for old men – 2007- de Joel et Ethan Coen avec Javier Bardem et Tommy Lee Jones. Un homme trouve une mallette pleine d’argent et se retrouve poursuivi par un tueur engagé pour la récupérer. Javier Bardem est genial en psycopathe (comme on le voit dans le dernier James Bond), effrayant à souhait.

Starwars – 1977 – 2005 -  de George Lucas avec Harrisson Ford, Mark Hamil. Les 6 épisodes. Merci George Lucas.

In the mood for love – 2000- de Wong Kar-Wai avec Maggie Cheung et Tony Leung Chiu-Wai. Histoire d’amour, d’adultère, de romance, d’amitié, de fatalité. Musique superbe. Film parfait.

L’odeur de la papaye verte – 1993- de Tran Anh Huong. Histoire d’une jeune femme vietnamienne. Ce film est une merveille de poésie et de douceur. C’est simplement un film asiatique. Magnifique.

L’été de kikujiro – 1999-  de et avec Takeshi Kitano. Même si Takeshi peut taper sur les nerfs, ce film est une très jolie histoire entre un enfant et un adulte irresponsable qui vont tous deux apprendre l’un de l’autre. Très touchant.

Old Boy – 2003 – de Park Chan-Wook. Un homme est enlevé et séquestré sans raison apparente. Il ne sait pas pour combien de temps. Il est étrangement relâché au bout de 15 ans et il va alors cherché à se venger et à découvrir les raisons de son tortionnaire. Une histoire d’inceste, de vengence, de manipulations, de suicide, un drame extrêmement captivant. Ce film fait partie d’un triptyque sur le thème de la vengeance (Sympathy for Mister Vengeance ; Lady Vengeance). L’acteur principal mange un poulpe vivant – en fait quatre pour la scène- alors qu’il est végétarien, voilà une performance.

Les sept samouraïs  - 1954 -  de Akira Kurosawa avec Toshiro Mifune. Film de samouraïs (Chanbara). Dans un japon médiéval, des bandits attaquent les villages pour piller leurs récoltes. Un village décide de faire appel à des samouraïs pour prévenir la prochaine attaque. Des paysans partent alors recruter des samouraïs dans les villages voisins. Débordant d’humour, d’intelligence, de cœur, Mifune est hilarant, extra-ordinaire. Ce film de près de 4 heures est trop court. Un très grand moment de cinéma, une plongée au cœur d’un pays magique.

Mind game -2004 - de Masaaki Yuasa. Film d’animation japonais adapté d’un manga de Robin Nishi. Encore une histoire qui part dans tous les sens, qui surprend le public à chaque instant, qui bouscule les interprétations. Un jeune homme trouve la mort de manière absurde. Dans un ailleurs, l’autre monde, il parvient à faire demi-tour et revenir sur terre. Commence alors une folle aventure amenant notre jeune homme dans le ventre d’une baleine où il construit une cabane en colocation avec un vieux sage-fou. Génial.



L’empire des sens – 1976 – de Nagisa Oshima. Film japonais. Une femme et un homme vivent une passion charnelle poussée à l’extrême. Inspiré d’un fait réel. Ce film est bouleversant par la sensualité dérangeante qu’il dégage et il pose des questions essentielles sur la passion amoureuse, le libertinage, l’abandon de soi.

Docteur Folamour – 1964 -  de Stanley Kubrick avec Peter Sellers. Film satririque sur la guerre froide, dénonçant l'incompétence des politiques et l'absurdité des conflits. Magistral.



Ca en fait 68. Et si on essayait d'aller jusque 100? Je vais me creuser la mémoire pour en trouver 32 mais un peu d'aide serait la bienvenue!
Hop! A vos écrans.

5 commentaires:

  1. Abre los ojos - 1998 - de Alejandro Amenabar avec Penelope Cruz et Eduardo Noriega. Un jeune homme vit une histoire d’amour compliquée. Suite à un terrible accident de voiture il se trouve défiguré et sa petite amie le rejette. Commence alors un enchaînement d’hallucinations. La réalité devient confuse. On apprend que le jeune homme a signé après son accident un contrat avec une société de réalité virtuelle. Le jeune homme est quelque part entre le rêve, le fantasme, la réalité et le cauchemar. Une adaptation US porte le nom de Vanilla Sky de Cameron Crowe avec Tom Cruise.

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    1. Usual Suspects de Bryan Singer avec Kevin Spacey;
      Le bon, la brute et le truand de Sergio Leone avec Clint Eastwood;
      La liste de Schindler de Steven Spielberg avec Liam Neeson et Ralph Fiennes;
      Slumdog Millionnaire de Dany Boyle;
      Etre et avoir de Nicolas Philibert (sur les rapports prof/enfants à l'école)
      Les beignets de tomates vertes de Jon Avnet;
      L'amant de Jean-Jacques annaud avec Jane March (d'après le roman de Marguerite Duras);


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  2. Fanfan la Tulipe - 1952 - de Christian-Jaque avec Gérard Philippe et Gina Lollobrigida;
    Salomon et la Reine de Saba - 1959 - de King Vidor avec Yul Brynner et Gina Lollobrigida

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  3. Un dernier tango à Paris - 1972 - de Bernardo Bertolucci avec Marlon Brando et Maria Scneider. La fameuse scène dont Marlon est sorti "indemne" mais qui a eu raison de la carrière de Maria...

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  4. Tu peux ajouter "Les Patriotes", de Eric Rochant.
    -> Ariel, un jeune Juif français, décide de quitter sa famille pour partir en Israël et devenir un agent du Mossad ( inspiré de 2 histoires vraies ). On abserve toute la rigueur, la distance, qu'il y a dans le monde de l'espionnage.

    "Voyage au bout de l'enfer"
    "les fils de l'homme" une référence pour moi
    "les tontons flingueurs"
    "les valseuses"
    "12 hommes en colère"
    ...

    www.piergynt.com

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